Bonjour, quelqu'un pourrait-il m'aider en mettant à la disposition de tout le monde les tablatures suivantes:

• A la Varenne
• Sous le kiosque à musique                                                                      
• Adieu Venise provencale
• On n'a pas besoin de la lune
• Le général dort debout

Merci d'avance.

PS Je sais que ca fait un peu rapace de demander sans rien proposer en échange, mais je n'ai pas l'oreille suffisante pour décrypter des morceaux. En revanche si ça intéresse certaines personnes, on peut trouver la tablature de Ca c'est passé un dimanche (présente sur le CD Inédits) à l'adresse suivante: http://www.abc-tabs.com/cache/tab_fr_13919.htm

Le général dort debout

Intro (Mi7) Notes : si si mi si si, si mi mi sol# sol# mi

Refrain :

La

Rantanplan pas de grand’ parade

La

Fermez l’ban pas de mousquetade

Ré                  La

Tout le monde au garde à vous

         Mi7                  La   jonction : notes basses : mi fa# sol# la

Mais le général dort debout

La

Les soldats il est pourtant vrai

La

On avait dit qu’ils se battraient

Ré                  La

On d’vait faire une jolie guerre

        Mi7                       La  (La7 optionnel)

Mais le général dort debout

Ré

Les officiers ne sont pas contents

La

Du colonel au sous lieutenant

Fa#m

Transmett’nt ce commandement

Mi7

Baboum badaboum rompez les rangs

La

Regardez, la tête penchée

La

Il faut l’emmener se coucher

Ré                   La

Ce tantôt, pas de héros

       Mi7                    La

Car le général fait dodo

Couplet :

La                              Mi

Sur le plancher du salon

Mi                     La

Sont rangés les soldats d’plomb

La            La7         Ré

Fantassins et artilleurs

La           Mi7          La

Les cavaliers les sapeurs

Si7

Ils vont jouer leur destin

Mi7

Pourtant aucun ordre ne vient … jonction : notes basses : Mi Fa# sol# la

Au refrain

Ré                                  La7

Le marchand de sable vient

La7                                        Ré

Apportant le sommeil en ses mains

Ré                               La7

Dormez bien, la lune luit

La7                   Ré

Général, bonne nuit.

Salut les gars, avant d’aller dormir, juste après le général qui dort debout (comme moi en ce moment), j’ai jeté un œil sur la Varenne. Voici ci-dessous le résultat. Faites ce qu’en pourrez, et que Dieu vous pardonne vos fausses notes (Il a beaucoup à faire cependant avec moi, alors profitez-en pendant qu’Il a le dos tourné vers les Picards…)

A la Varenne

Intro guitare (notes) (les trémolos ne sont pas notés) : mi, fa# sol# fa# mi do# ré mi, do# ré do# si la si do#, la si do# mi si, etc. (en fait l’intro guitare reprend la mélodie, alors cherche sur le manche de ta guitare …).

C’est un rythme à trois temps (jouer la basse avec le pouce, puis deux fois l’accord sur les trois cordes aigues). Cela dit, ce n’est pas une valse, donc donner un tempo balancé (type fox trot à 3 temps, ce qui n'existe pas, mais bon vous voyez le genre, Brassens n'a pas son pareil pour faire de sa guitare une boîte à rythme) pour impulser un petit côté jazz. Y’a pas de recette, faites ça comme vous le sentez, ça sera toujours mieux si vous le jouez avec votre petit cœur à vous tout seul. Mais respectez les trois temps, ça je serai intraitable. Pom zoum zoum Pom zoum zoum Pom zoum zoum Pom zoum zoum...

Couplet :

Lam                    Mi7 Lam                        Mi7  Lam              Rém            Mi7
Les bourgeois rupins, ceux qu’ont les moyens, S’en vont l’été s’fair’ plumer à Deauville

Lam                         Mi7 Lam                  Mi7  Lam7          Rém7            Mi7
Quand on n’a pas l’sou, on va n’importe où, où ça coût’ pas des prix fous

      Fadim        Mi7        fadim         Mi7            Rém7              Fa dim       Mi7
Car à mon avis, c’est pas pour Bibi, les endroits où l’on fait des chichis

Refrain :

La                                                                                                      Mi7
Moi, j’ai mon golf et mon bateau ma plage et mon casino, à la Varenne

Sim7                                   Mi7                                                           La
Moi je n’vais pas avec les gros, à Dinard à Saint-Malo, fair’ des fredaines

                                                                                         La7                   Ré
Moi, dans un bar à gigolos, payer vingt balles un sirop, ça m’f’rait d’la peine

Ré                                     Do#m7 Fa#7                 Mi7                            La  Lam
Moi, j’préfèr’ un p’tit caboulot, où qu’on boit du picolo, au bord de l’eau.

Couplet 2 :

On n’a pas d’négros, comme à Monaco, qui font du jazz à mill’ francs la séance

Au son d’un phono, ou d’un vieux piano, c’est quat’ sous pour un tango

Et quand on peut pas se payer tout ça, y’a des boîtes à deux ronds la java

Refrain 2

Moi, j’ai mon golf et mon bateau ma plage et mon casino, à la Varenne

Moi, j’y connais des dactylos qui sont plus chouettes en maillot, qu’bien des mondaines

Moi, dans un bar à gigolos, payer vingt balles un sirop, ça m’f’rait d’la peine

Moi, j’préfèr’ un p’tit caboulot, où qu’on boit du picolo, au bord de l’eau.

Sous le kiosque à musique (version Brassens , RMC, 1980)

Fox trot :Pom Zim Pom Zim …C'est du 6/8 aut qu' ça balance.

L’original est en fa majeur. Je transpose en Do majeur parce que le Fa ne va pas bien à mon fond de teint ni à mes cordes vocales… Si vous voulez remettre en fa majeur, suffit de compter sur ses doigts en se basant sur la gamme de Do. No comprendo? Même brassens il savait ça... Allez, fais un effort...

Je fais mes partitions sous Word, je copie et je colle ici. Et je remarque que les accords que je place exactement au-dessus de la syllabe où l'accord change ne se reproduit pas ici de manière adéquate (oh! me voici toute froufroutée par ce désagrément, ma chère). Donc fezez confiance à vos oreilles, chers galopins... L'essentiel, c'est de faire Pom Zim Pom Zim Pom Zim Pom Zim Pom Zim Pom Zim Pom Zim Pom Zim, je vous en passe des meilleures, le changement d'accord, c'est dans vos tripes qu'il faut le sentir.

Refrain :

Do                                                                                                Sol7-Rém7(Bla)
Ce qu’on peut rigoler par les beaux soirs d’été, sous le kiosque à musique

Rém7                                                          Sol7                         Do
On entend l’orphéon les tambours les clairons, la fanfare et la clique

Do                                                               Do7                             Fa
Pas besoin de payer pour entendre aboyer tous les chiens du quartier

Fa                                                 Do
Et dans tous les concerts on joue Mozart et Wagner

                 Sol7                        Do
Où ? Sous le kiosque en plein air

Couplet :

Do                                                               Lam7            Do         Sol7             Do
Avec un air timide, le fils du percepteur joue de l’ophicléide, il en est tout en sueur

Do
Le notaire en personne, ajustant son lorgnon,

Lam7                            Rém7                         Sol7
Prend son bigophone, son vieux trombone et joue l’air des lampions

Au refrain

Merci et j'ai oublié autre chose. Si jamais vous avez encore le temps de chercher On n'a pas besoin de la lune et Adieu Venise Provencale ^^

Merci

On n’a pas besoin de la lune

A la demande générale de Pierre, me revoici. Coucou.

A partir de l’enregistrement RMC  de 1980.

J’ai choisi la note « la » de Georges Tabet  pour la note finale de « la terre et  les cieux » , mais Brassens chante un « si ». L’accord dans ce cas est si7. Et on se rétablit en La7ème mineure comme on peut (ils s’arrêtent de chanter à cet endroit-là, ce qui se comprend car repasser directement de Si7 en La7min, faut être carrément kamikaze. Tachez de mettre un Mi7 entre les deux, avec une sixte à la rigueur, enfin faites avec vos oreilles…

C’est une valse (donc trois temps, une basse Pom et deux fois les cordes aigues zoum : pom zoum zoum pom zoum zoum. C’est une vraie valse, pas de balancao, ou alors c’est que vous n’en faites qu’à votre tête. Mais vous avez le droit je le concède… Dans ce cas, pour faire jazz, le rythme, 6/8 lent peut convenir : la basse en noire pointée, l’accord en croche et ça balance.

La basse ré au début est sur « pas » , « on n’a » se chante a capella ou sur la7 (dans ce cas faire une intro en ré, la7, ré, la7, et commencer de chanter sur le premier zoum d’un La7. (mon père qui connaissait le solfège sur le bout de ses doigts, il m’entendrait parler de pom et de zoum, il me foutrait une raclée du feu de dieu (paix à ton âme papa Roger).

            Ré                                                                       La7

On n’a pas besoin de la lune, quand on est vraiment amoureux

La7                                                                         Ré

Pas besoin de vent sur la lune ni de source ni de ciel bleu

Ré                                                           Ré7                              Sol

Du moment qu’on aime sa brune, ça suffit pour qu’on soit heureux

Sol                                          Ré                           La7              Ré (note chant = la)

Les yeux dans les yeux et le cœur joyeux, on oublie la terre et les cieux

La7min (petit barré 2ème case)                       La7  Ré

Quel bonheur quelle joie quelle chance m’a donné la vie

           La7                   Ré     La7 (Sol Si7 Mi Mi7La7)         (On peut faire cette série ou rester en la7)

La premièr’ fois que je vis, celle qui est mon amie

Rém    La7         Rém     La7   Rém   Do7 Fa

Nous avons fait connaissance sans jardin fleuri

Fa                  Si7                 Mi7                                                        La7

Et pas sous le ciel de la Provence, mais sous un parapluie place Clichy

(Ici Tabet donne un extrait très court du parapluie de Brassens, en La, Mi7 La)

Accords  Idem début

On n’a pas besoin de la lune, quand on est vraiment amoureux

Pas besoin de vent sur la lune ni de source ni de ciel bleu

Du moment qu’on aime sa brune, ça suffit pour qu’on soit heureux

Les yeux dans les yeux et le cœur joyeux, on oublie la terre et les cieux

            La7                     Ré                   La7                        Ré       La7  Ré (barré 5^ème case)

On n’a pas besoin de la lune, quand on est vraiment amoureux

Je vous remercie infiniment, maître Alain. Pour moi vous êtes le phénix des hôtes de ce forum.

Merci encore. Et si je peux permettre, n'oubliez pas qu'il en reste encore à retranscrire à partir de l'enregistrement de RMC. Je dis ca au cas ou vous auriez un peu de temps libre. ^^

Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci,merci, merci,

Je voulais aller jusqu'à mille mercis. Mais j'ai la flemme. Apres tout c'est l'intention qui compte.

ADIEU VENISE PROVENCALE

Je n’ai pas trouvé ce titre dans les interprétations de Brassens. C’est donc ici une interprétation d’Alibert, que j’ai trouvé sur Wikipédia.

C’est un 4/4 (pom Zoum pom zoum) cad basse accord basse accord, qui peut être légèrement balancé pour plus d’effet.

Je donne la trame de base. Cela peut être enrichi par des accords plus harmoniques, avec des séries rapides possibles en passage mineur, mais surtout des accords de quinte diminuée. Mais bon, le mieux est l’ennemi du bien, et j’use ici ma belle jeunesse.

{Refrain:} intro en Fa, alternant avec Do7, à votre bon cœur m’sieurs dames, on peut se la faire à la trompette comme Brassens dans les Copains d’abord)

Do7   Fa (sur dieu)
       Adieu Venise provençale

             Do7                 Fa       Do7
Adieu pays de mes amours

    Fa
Adieu cigalons et cigales

                          Sol7                    Do7
Dans les grands pins chantez toujours

Do7              Ré7
Barques aux douces couleurs

               Fa
Collines rousses de fleurs

                 Sol7                                Do7
Au loin je pars je vous laisse mon cœur

    Fa
Adieu Venise provençale

              Do7             Fa
Adieu pays de mes amours
Fa                  Do7                         
Cher petit village au bord de la mer

 Do7                                                  Fa
Je te laisse en gage tout ce qui m'est cher

Do7                             Fa
L'éternel été d'un ciel enchanté

Do7
Où j'ai cru vivre un jour tous mes rêves

Do7                                 Fa
Pays que j'aimais je dois désormais

             Sol7                     Do7
Loin de toi m'en aller à jamais

{au Refrain}

La fillette brune qui m'avait tout bas
Au clair de la lune fait de beaux serments
Dans sa jolie main a brisé soudain
Mes espoirs et toute ma tendresse
C'est pourquoi je veux oublier ses yeux
Et quitter cher pays ton ciel bleu

{Parlé:
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Adieu cigalons et cigales
Dans les grands pins chantez toujours

{Chanté:}
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours

Quand vous aurez du temps libre, j'aimerais avoir les tablatures suivantes :

Sur mon phono et Il existe encore des bergeres sur l'enregistrement RMC

Merci.

Salut! Voila un réponse + de 10 ans + tard (Hi!Hi)

Georges Brassens
SUR MON PHONO
Charlys - V. Scotto

Joué en 4/4 par Brassens, mais on a l’impression parfois d’être en 6/8  (basse noire pointée suivie de l’accord en croche), parce que ça balance et k’y faut qu’ça soit entraînant cette petite histoire. La mélodie s’attaque toujours en syncopé (sur l’accord et pas sur la basse), comme en bossa nova. C’est ce décalage qui explique le balancement.

On peut voir gratuitement le début de la chanson (que ne chante pas Brassens) interprétée par Bourvil à l’adresse suivante :

www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=I05182562

Merci à l'ina.

Pour ce texte d’intro, je note dessous la ligne mélodique.

A                                   E7

[Mon bon vieux grand-père

   mi    ré#  mi      fa#     ré

                        A

Qui était comédien

Ré   do#    ré  mi  do#

                          E7

Quand j’étais gamin

Do#     do do# ré  si

                       A     E7

Chantait ce refrain

Si    sib   si  do# la

A      E7      A                  B7      E7

Tout en remontant avec précaution

  mi  ré#mifa# mi Mi ré# mi fa# sol#

E7                  B7

La p’tit’ manivelle

Sol# fa# sol# la sol#

 B7                      

D’un vieux phono

Fa#   sol# la si

B7        E7

A pavillon]

La sol » fa# mi

E7                   A
   Sur mon phono

        E7                  A
Mon bon vieux phono

    E7     Fa#7
Petit tu vois

                               Bm
Quand j'ai l’ coeur gros

                       F#7
Je mets un rouleau

 F#7
Et je revois

                    Bm
J’ revois Paulus, Mayol

F#7                       Bm
Les rois du music-hall

G#7            
Dranem narquois

C#m7         B7               E7
Qui chantait les p’tits pois

Sur mon phono
Mon bon vieux phono
Sans m’ déranger
J’ peux écouter
L’ premier numéro
De Chevalier
J’ vois La Scala
L'Eldorado
Et moi en l’ver d’ rideau
Sur mon phono
Mon bon vieux phono
Qui chante faux

Sur mon phono
Mon bon vieux phono
Comme autrefois
Quand j'ai l’ cafard
Qu’ les contrat sont rares
Alors ma foi
Je donne un tour de clé
A son coeur de métal
Et d’ son côté
Il m’ remonte le moral
Et mêm’ si j’ n'ai
Pour mon déjeuner
Qu'un petit sandwich
En écoutant son vieux son fêlé
Je m’ sens plus riche
Et je suis prêt
A mettre au clou
Ma montre et tout et tout
Mais sûrement pas

Je vous l’ dis tout haut
Mon vieux phono
Et nous rest’rons jusqu'à la fin
Unis comme les doigts de la main
Car mon phono
Mon bon vieux phono
Oui mon phono
Mon bon vieux phono
Qui a connu
Mes joies mes chagrins
C'est mon copain

Il existe encore des bergères.

Chanson en La bémol. Personne n’aime ça à la guitare « pasque ça fait mal au pouce et à l’index gauches, m’sieur ».

Ben oui, je sais, mais tâchez de les tenir ces barrés, car la mélodie est vraiment faite pour du La bémol (ou Sib à la rigueur) (en la majeur, par exemple, j’ai essayé pour vous simplifier l’existence, c’est peau d’couilles, ça ne rend pas pareil). C’est bizarre mon cher cousin, mais c’est comme ça la musique. (Si un jour un imbécile vous joue la sonate en Si mineur de Liszt en la mineur, vous verrez que ça vous fera drôle, de romantique ça passe à funèbre).

J’ai inséré au dessous du texte la mélodie, parce qu’elle est riche cette mélodie même si elle est répétitive. C’est un bijou. Merci à Pierre de me l’avoir fait explorer. On ne s’ennuie jamais. Comme quoi tu me sers Pierre (pardon j’adore aussi les calembours), ne sois pas trop rat Pierre, même si tu es saoul Pierre, et j’irai à, Pierre, ton bal… Ouais, moins drôle.

C’est du 4/4 (non, pas la voiture, imbécile). Le mieux c’est de jouer une fois l’accord complet en descendant avec le pouce en laissant sonner, puis remonter en donnant un petit effet avec le pouce sur les dernières cordes (ne pas faire sonner, juste l’effet rythmique), très rapide, pour descendre une seconde fois l’accord complet mais cette fois-ci avec les autres doigts rassemblés, en bloquant l’accord sitôt joué avec le poignet pour éteindre les notes, ce qui donne du rythme à l’accompagnement. (Pas facile de dire avec des mots ce qu’on fait avec les doigts). Voyez la Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Brassens le joue à peu près pareil. C’est le même esprit, disons (es-tu là, d’ailleurs ?)

J’ai souligné les paroles à certains endroits au début: c’est là que doit tomber le temps fort de l’accord.

Je ne l’ai pas fait partout, une fois qu’on a compris, ça tombe sous le sens. Comme en bossa, le temps fort vient sur la deuxième syllabe (ou note) du vers.

Pour faire l’intro comme sur le disque, il suffit de reprendre les notes mélodiques que j’ai notées, en mettant en basse certaines notes de la mélodie pour plus d’effet. A chaque temps fort, remplacer la note mélodique par la même note, mais en basse. Ca passe très bien, d’autant que ça met un petit effet syncopé pas dégueu.

Je suis en train de me demander si c’est vraiment utile, tout ce que j’écris, et le temps que je passe. Est-ce que quelqu’un me lit au moins ?

Petite dépression passagère. Je regarde la liste des psys dans les pages jaunes. En attendant, démerdez-vous donc avec mes accords.

Ab                Eb7           Ab F7
Il    existe encor des bergè-res

Lab lab do fa mib sib do lab la

Bbm                   F7                     Bbm  G7
Qui promènent leurs blancs moutons

sib sib réb sol fa do réb sib

Cm7          Eb7
Ell’s ont la taille légère

mib sol réb do sol mib réb mib           

Eb7                  Ab  Db7 (B1ère case) Ab (B4ème case)  (Eb7 facultatif)
Et un vieux bâton.
 mib sol lab sib lab

Après, c’est pareil, et comme dirait l’autre parfaitement identique

Malgré le règne des machines

Dans certains villages cachés

Un vieil ânon courbe l'échine

En grimpant des sentiers perchés.

Et dans les prés sur l'herbe verte

Le voyageur fait tout à coup

La plus heureuse découverte

Une bergère aux yeux très doux.

Il existe encor des bergères
Qui surveillent leurs blancs moutons
Ell’s ont la taille légère
Et un vieux bâton.

Celle que je vis aux semailles
Avait robe courte et corset
Coiffée d'un grand chapeau de paille
Elle était fête, Dieu le sait
Surveillant le troupeau qui bêle
Un barbet gris fort inquiétant (et non pas un barré gris comme j’ai lu, le barbet c’est un chien)
M'empêchait d'approcher la belle
En découvrant toutes ses dents.

Il existe encor des bergères
Qui surveillent leurs blancs moutons
Ell’s ont la taille légère
Et un vieux bâton.

Mais je devins ami quand même
De la bergère et de son chien
La bergère en disant : "Je t'aime"
Le chien en ne lui disant rien.
Il guignait l'oreille en bataille (ou bien il veillait, qui est moins ludique)

Le flot blanc des moutons frisés (et non pas le croc blanc comme j’ai lu)
Dévorant le chapeau de paille
Victime de nos fous baisers.

Il existe encor des bergères
Il existe encor des moutons
Et des aventures légères
Dans tous les cantons.

PS : J’ai repris les paroles exactes de Brassens. D’autres sites internet donnent des paroles un peu calamiteuses, en particulier dans le dernier couplet. Fiez-vous à moi, mes agneaux. Ou allez mourir dans des prés qui de loin vous semblent plus verdoyants. Chacun sa vie et chacun son destin…

Merci beaucoup. Meme s'il n'y a que moi qui lis, tout n'est pas perdu. J'apprécie pleinement chacun des messages : le petit commentaire en en tete qui permet de bien saisir l'esprit et qui rappelle de vieilles notions de solfège, la tablature simple mais très agréable à jouer et le petit commentaire.

Quand aux calembours, j'apprécie. Il y en a auxquels je n'avais pas pensé, faudra les ressortir à l'occasion.

PS: Si vous avez aimé le style de Il existe encore des bergeres, il y a des chansons de Jean Sablon accompagné par Django reinhardt qui sont tres sympas.

Un grand merci Mr DUBOIS, non seulement quelqu'un te lit mais en plus admire le courage et le talent de pouvoir "trouver" (pas par hasard on s'en doute) les accords de chansons si peu connues et pourtant riches.

De plus, continue à utiliser tes Pom Zoum pour decrire le rythme, c'est tres facile à entendre pour peu qu'on ecoute sa guitare et même pour quelqu'un ne connaissant pas le solfege sur le bout des doigts, j'ai l'impression de parler ton language, meme les morceaux que je ne connaissais pas, je savais à l'avance comment le rythme allait "sautiller" grace à ces descriptions.

Au revoir.