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Recherche d'un texte de chanson de Georges | |
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Ecrit par LECLERC Christiane | le 19 novembre 2004 |
Je ne sais plus quel est le titre de la chanson dont le refrain est celui-ci : "C'est un petit bonheur que j'avais rencontré, il était tout en pleurs sur le bord d'un fosse. Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier : Monsieur, ramassez-moi, chez vous emmenez-moi ..... Ce serais gentil de me le faire savoir, si je peux le copier sur votre site. D'avance merci. Très sincères salutations C. LECLERC ![]() | |
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Re : Recherche d'un texte de chanson de Georges | |
Ecrit par géo | le 19 novembre 2004 |
Je ne sais pas si c'est une blague mais ce n'est pas une chanson de Georges Brassens, mais de Félix Leclerc, une très belle chanson du reste mais vous vous êtes trompé, ce n'est pas grave, nous sommes là aussi pour aider à rechercher des chansons qui ne sont pas forcémpent de Brassens, il y a d'autres très belle, comme celle-ci : Le petit bonheur C'est un petit bonheur que j'avais ramassé. Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé. Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier : "Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi ! Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade. Si vous ne me cueillez point, je vais mourir, quelle balade ! Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure. Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture." J'ai pris le petit bonheur, l'ai mis sous mes haillons. J'ai dit "Faut pas qu'il meure, viens-t'en dans ma maison". Alors le petit bonheur a fait sa guérison. Sur le bord de mon coeur, y avait une chanson. Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié. Ma vie de désoeuvré, j'avais le dégoût de la recommencer. Quand il pleuvait dehors ou que mes amis me faisaient des peines, Je prenais mon petit bonheur et je lui disais : c'est toi ma reine. Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons. C'était le paradis, ça se voyait sur mon front. Or un matin joli que je sifflais ce refrain, Mon bonheur est parti sans me donner la main. J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes, Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur, Il s'en allait toujours la tête haute sans joie, sans haine, Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure. J'ai bien pensé mourir de chagrin et d'ennui, J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit. Il me restait l'oubli, il me restait le mépris. Enfin je me suis dit : il me reste la vie. J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles, Et je bats la semelle dans des pays de malheureux. Aujourd'hui, quand je vois une fontaine ou une fille, Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux. Félix LECLERC Amicalements :) | |
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