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Un détracteur de Georges Brassens | |
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Ecrit par Pierre | le 10 février 2007 |
Bonsoir à tous, j'ai trouvé ce laïus à l'adresse suivante : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15033 On peut en débattre après à bientôt Pierre | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par RemiZ | le 11 février 2007 |
Je suis d'accord avec un commentaire qui dit que l'auteur est a cote de son sujet. La lecture des textes tous au premier degré est ridicule. Evidement que Brassens ne voulait pas voir des flics morts, mais l'image le fait tout de même sourire. Comme si l'auteur manquait cruellement d'humour... | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par Alice | le 18 février 2007 |
Je suis heureuse que cet article désolant ait reçu un certain nombre de critiques plus avisées que les commentaires de l'auteur (Paul Villach). M'est avis que ce dernier, si diplômé soit-il, ne maîtrise pas son sujet. Que faire sinon le plaindre de passer à côté de tant d'émotions ? ![]() | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par vincent | le 20 février 2007 |
en fait, ne pas aimer tel ou tel chanteur n'a rien de bien important. ce qui est un peu plus absurde c'est de tenter d'analyser un comportement qui relève de l'émotion. le type en question a peut-etre voulu faire un peu de provoc' ou bien se montrer anticonformisme. En effet, la preuve réside dans ce site et d'autre que nous sommes assez nombreux a aimer particulièrement Brassens... celui-ci se serait d'ailleurs peut-etre pris à ce jeu!!!! | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par pierre | le 24 février 2007 |
Bah, c'est un jeu facile que d'analyser systématiquement avec comme entrée le point faible, point faible d'ailleurs qui existe toujours. Passer en revue des dizaines d'éléments pour le seul plaisir de paraître et ne pas comprendre le sens incontournable de l'oeuvre est remarquable. Quelles sont belles les médailles de l'auteur affichées avant la lecture de sa prose ... non ? ![]() | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par paul villach | le 3 mars 2007 |
Je suis un peu surpris de votre lecture de l'article que j'ai consacré à Brassens sur AGORAVOX. Vous vous autorisez à me qualifier de "détracteur de G. Brassens". Je cherche vainement les arguments sur lesquels vous vous appuyez. Il me reste une hypothèse : vous avez fait de Brassens une sorte d'idole, dont il aurait été le premier à se moquer. Des croyants ne supportent pas la moindre critique de leur fanatisme : leur idole est par essence au-delà de toute parole humaine ! Je vous surprendrai donc en vous disant que j'aime beaucoup Brassens. Et je crois que les quelques citations de mon article montrent une fréquentation assidue depuis longtemps. Pour autant, je ne suis pas aveugle devant ses fantaisies ou ses choix, que j'accepte le temps d'une chanson, car je ne peux me soustraire à l'enchantement de ses mots et de sa musique. Il reste qu'on peut ne pas partager sa représentation du monde. Et je me suis donc interrogé, au-delà des formules rituelles que ses "adorateurs" , comme vous,font tourner comme des moulins à prières, sur les raisons qui les attachent à cette représentation du monde. Il est bien connu que les croyants ne veulent jamais regarder la réalité en face. Ce faisant, vous avez, sans le savoir, rejoint, en ce qui me concerne, la masse des "braves gens qui n'aiment pas qu'eux / l'on suive une autre route qu'eux". Prenez, si c'est possible, un peu de recul : et vous verrez que les chansons de Brassens invitent à ne pas se fondre dans le troupeau des moutons bêlant, y compris des moutons qui veulent faire de lui une icône. Paul VILLACH | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par oliv'. | le 5 mars 2007 |
Moi j'adore brassens. Et puis ? La chimérique anarchie vous salue bien bas, bien bas. Oliv'. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par RemiZ | le 6 mars 2007 |
Le problème n'est pas que vous dénigrez Brassens, puisque vous ne le faites pas. Il est vrai que le sujet est un peu dur. Cependant, votre analyse décortique bien trop le fond quand ceux-ci ne sont que des chansons. Il y a bien sûr un fond dans ses chansons qui nous oriente vers les pensées et la philosophie de Brassens, mais beaucoup de ses chansons ne sont que des jeux de mots et perles d'humour. Je n'ai pas retrouvé l'oeuvre de Brassens dans votre texte mais des morceaux formant un tout incohérent. Voila pourquoi je vous trouve hors sujet. Mais sans rancune bien sur :) RemiZ | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par christophe | le 6 mars 2007 |
Pour ma part, j’ai bien compris que vous aimiez Brassens, je ne vous vois pas du tout comme un « détracteur », comme le titre le sujet de ce forum, pas plus que je n’idolâtre Brassens, mais je n’admets pas que vous parliez de leurres au sujet de poésie, et de celle de Brassens en particulier, puisque tel est le sujet. Bien sûr que ses textes ne sont pas le juste reflet de la réalité, mais n’est-ce pas justement cela que l’on vient chercher dans la poésie : de l’émotion, du rêve, de l’imaginaire et de l’imagination ? Et au-delà de la poésie, il n’a échappé à personne que ses textes sont souvent amusants, drôles et bien évidemment caricaturaux. Vous ne l'évoquez même pas, il semble que cela ne vous ait même pas effleuré l’esprit. Votre analyse est totalement dirigée avec cette idée de fond que Brassens trompe ses auditeurs, et pour démontrer cela, vous vous appuyez sur une lecture et une interprétation au tout premier degré !!! Etes-vous incapable d’y voir du second (voire troisième) degré, ou alors pensez-vous que les auditeurs dont vous parlez et auxquels vous vous adressez avec autant de légèreté en soient dépourvus. Je ne sais pas quelles étaient vos intentions en écrivant cet article, moi je n’y vois que la volonté d’y répandre votre "style", sans aucune considération pour le contenu comme pour le sujet. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par paul villach | le 6 mars 2007 |
1- Je vous remercie de reconnaître que le titre du forum est inapproprié et que mon article vaut mieux que cette invective. 2- Ce qui nous oppose est sans doute la conception que nous avons l'un et l'autre de ce que vous nommez "poésie". Je ne crois pas que "la poésie" existe. Il existe, selon moi, seulement des procédés poétiques dont la particularité est de s'adresser à "l'exigence d'irrationalité" de l'individu : ce sont les images, les jeux de mots, les sonorités, les rythmes, les intericonicités, etc. 3- Je vous accorde qu'ayant réfléchi aux "leurres et illusions" de l'univers médiatique, je me méfie des procédés qui peuvent m'entraîner là où je ne voudrais pas aller. Je n'incrimine donc pas Brassens : il use avec bonheur des procédés poétiques qu'il a sa disposition pour livrer sa représentation du monde. 4- Je suis sensible comme vous à certaines de ces histoires burlesques. Contrairement à ce que vous prétendez, j'y fait référence dans mon article : "Au marché de Brive-la-Gaillarde", "La fille à cent sous", etc. 5- Il y a un domaine qu'on peut me reprocher d'avoir laissé de côté. Je l'ai omis, parce qu'il mérite prudence et précaution : je n'ai pas parlé de son expérience de la guerre et de sa chanson "Les deux oncles". On sait que Brassens garde un souvenir de la guerre qu'il tente d'exorciser comme il peut, y compris dans "La mauvaise herbe"... Je lui sais gré de s'être élevé au-dessus de ce qu'il a vécu et macère, dans sa chanson "Mourir pour des idées" : je la cite pour cette raison dans mon article. Je voudrais croire à ce qu'il écrit, mais vous savez comme moi, qu'on en est loin. Paul VILLACH | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par Renaud | le 6 mars 2007 |
Je n'ai pas le don d'argumentation mais il y a une chose qu'on doit reconnaitre. C'est que si vous aviez critiqué de la sorte Joey Starr (par exemple pour "Gare au Jaguarr") ou un autre artiste de la meme veine. Vous n'auriez eu des critiques beaucoup plus inffondées et insultantes ![]() Bonne soirée à tous. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par copains d'accord's | le 6 mars 2007 |
Sur le site des Amis de Georges, un message parlait de votre article. Je suis sûr qu'il a été lu par un nombre important de personnes : 1 seule réponse disait en des termes moins polis que les miens que la lecture n'était pas intéressante et qu'on n'apprenait rien de nouveau. A-il découragé d'autres commentaires ? Il faut le croire. En cette période d'élection après avoir relu votre article, ce passage final me semble d'actualité, à vous de trouver qui sont les candidats et les électeurs : Ils se seraient ainsi condamnés, cloués au sol, à ne regarder que défiler, le nez en l’air, avec envie, « les oiseaux de passage » du genre Brassens, sans même sentir « la fiente » qu’ils leur lâchent dessus avec mépris. Pour autant, ils ne pourraient s’empêcher devant leur vol de rêver eux aussi, au point d’être transportés hors d’eux-mêmes, oubliant, le temps d’une chanson, une condition dont ils souffriraient sans pouvoir s’en ouvrir à quiconque ? Dans ce cas, les disques de Brassens devraient être remboursés par la Sécurité sociale. Que la sécu rembourse les disques de Brassens, n'est dans aucun programme des candidats. Celui qui le proposerait ferait la une des chroniques politiques. M.L.Forestier avait émis une idée un peu semblable en parlant de vaccin contre la connerie et de rappel nécessaire. Je reste sur votre conclusion humoristique, car tout ce qui est avant ce n'est pas du tout ce que je perçois du bonhomme, mais libre à vous bien sûr de donner votre point de vue mais n'enfermez pas les amis de Brassens dans un carcan, un fanatisme, un intégrisme. Vous n'en trouverez pas deux de pareil. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par Joël Choqueux | le 17 mars 2007 |
Je ne crois pas que la "poésie" existe... Dites-vous. C'est un coup de poing, dont on a la vue,un instant, éblouie, que votre injonction brusque: "Définissez la poésie." Je balbutie, meurtri: La poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence: elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle. Au revoir; mais faites-moi des excuses. STEPHANE MALLARME Lettre à Léo Orfer, 27 juin 1884 La vie n'est douloureuse que pour ceux qui se tiennent éloignés de la poésie ... GUILLAUME APPOLINAIRE De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair. .............................. Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance! Oh! La nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor! Et tout le reste est littérature. PAUL VERLAINE Art Poétique Ah! Je cite, je cite, la culture c'est comme la confiture... Hein! c'est Hors sujet. Ce Brassens, Brassens? Ca m'dit quelque chose. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par jOÊL cHOQUEUX | le 18 mars 2007 |
RAJOUT POUR LES PAPOUËTES. Si la poésie ne vous aide pas à vivre, faites autre chose. Je la tiens pour essentielle à l'homme, autant que les battements de son coeur. PIERRE SEGHERS . Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons. UN CERTAIN... G.B.: ![]() | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par pierre | le 8 mars 2007 |
Bonsoir, je suis à l'origine du "post" responsable de la qualification de "détracteur" à l'encontre de M.Paul Villach. Accusé du choix de ce terme, je voulais par moindre décence m'en expliquer. Si j'en crois la signification que j'ai du terme, et à moins de me tromper , diminuer la valeur d'un individu définit ce qualificatif là non ? Si je me suis trompé au niveau du terme, je présenterai mes excuses ... vite à nos dictionnaires ! Au fait, la raison d'exister de mon "post" était de partager nos impressions sur les propos de M.Villach. Il est intéressant de parler de Georges Brassens au travers de telles vues de l'esprit. Je ne m'attendais pas à de telles accusations primaires en retour ! Peu digne ! Bonsoir. Pierre | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par paul villach | le 8 mars 2007 |
Notre échange a servi à lever des malentendus et je vous remercie d'accepter de reconnaître que je ne peux être qualifié de "détracteur" de Georges Brassens. Il m'accompagne au contraire depuis 45 ans. Mes premières économies d'étudiant, je m'en souviens encore, m'ont permis d'acheter, en 1965, le coffret "10 ans de Brassens" que j'ai toujours. Chaque fois que j'ai pu, je suis allé l'écouter : à Angers ( avec l'admirable Bobby LAPOINTE en première partie) dans ces mêmes années, et plus tard au TNP (Trocadéro) à Paris avec Juliette Greco en première partie. Sa musique, ses poèmes et ses joilies formules ou proverbes détournés m'accompagnent toujours dans ma vie quotidienne. Seulement avec le temps, l'âge, je l'avoue, j'ai pris de la distance avec certains choix qui caractérisent sa représentation du monde. N'avais-je pas le droit de le dire, tout en montrant une familiarité avec son oeuvre qui ne pouvait échapper à un connaisseur ? Mais, bravo pour avoir révisé votre premier jugement ! Je retire moi-même ce que je vous ai asséné : vous ne faites pas partie des "braves gens qui n'aiment pas que / l'on suivent une autre route qu'eux". Vous devez sans doute cette capacité d'autocritique à votre propre fréquentation de Georges Brassens, lui-même. Paul VILLACH | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par pierre | le 8 mars 2007 |
Bonsoir M. Villach et vous autres confrères de ce forum. Je pourrais facilement dire que "Dieu sait, s'il existe que je n'ai pas le fond méchant", ni bêlant. Quand j'ai senti, en tant que musicien, le bonheur m'envahir lorsque j'ai commencé à jouer du Jazz Manouche et l'oeuvre de Georges Brassens, je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait ! L'émotion, la vraie. L'exploration des textes de M. Brassens a été certes un peu aveuglée par cet état .C'est le reproche que je peux me faire à ce sujet. Bémol oblige, je pense avoir compris tout de même l'ensemble de ses textes sans pousser l'analyse faute de capacités personnelles en littérature. (la vie m'ayant dirigé très tôt sur le chemin de la science). Je voudrais terminer en soulignant à nouveau la dureté de votre texte de départ. Dit autrement, j'aurais pu y trouver une nouvelle façon de reconsidérer son oeuvre (ça n'a pas été le cas). Mes excuses toutefois pour le terme de détracteur un peu trop rapidement choisi sur le clavier de mon ordinateur. Ma main aurait pu écrire différement. Bonsoir. Pierre. Je viens de jouer ce soir "Jeanne Martin" ... un petit bijou d'émotion et de simplicité. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par paul villach | le 10 mars 2007 |
Pierre, j'ai partagé et continue de partager votre émotion, le temps d'une chanson. Mais, passé cet instant d'émotion, ma raison reprend ses droits. Et ce serait faire injure à Brassens que de prétendre que, par ses chansons, il n'ait rien voulu dire. Bien au contraire ! Combien de fois s'est-il dit affligé de la vacuité de nombre de chansons populaires d'autrefois ? Ses chansons brossent parfois à grands traits, souvent avec précision, un type de société, de relations humaines, qu'on le veuille ou non. J'adhère à certains aspects, mais non à d'autres, comme cette inversion trop systématique - très chrétienne d'ailleurs - du "réprouvé" et de "l'élu". J'ai présenté - trop durement selon vous - ce monde de Georges Brassens. Je veux bien le reconnaître. Mais dans le cadre d'un bref article, vous êtes obligé de durcir le trait. Surtout, je réfléchissais en priorité sur la possible corrélation entre son public si divers (où vous trouvez en particulier de façon surprenante des gens confortablement installés dans notre société) et ce qu'il pouvait trouver d'intéressant chez Brassens. En somme, j'osais franchir le pas en me demandant si ces gens - genre bobos - ne trouvaient pas chez Brassens un alibi : une sorte de lévitation morale, idéologique pour leur faire oublier leur gravitation quotidienne autour des pouvoirs de toute nature. Et là, Brassens n'est pas en cause : il ne peut être tenu responsable de ce que certains font de lui. Voyez mon dernier paragraphe à ce sujet sur "les oiseaux de passage". Peut-être, dans un prochain livre, si j'ose et si j'en ai le courage, je me montrerai plus nuancé. Cordialement, Paul VILLACH | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par pierre | le 13 mars 2007 |
Bonsoir, rien ne vaut le dialogue, rien ne vaut le respect. Je vous ai bien lu et apprécié l'évolution de l'échange. Je pense que la richesse de la pensée passe par le respect de l'idée d'autrui avec laquelle nous ne sommes pas forcément d'accord. Merci pour cela. Ensuite je pense que respecter l'oeuvre d'autrui passe par le fait qu'il ne faut pas systématiquement savoir pourquoi l'auteur a écrit ce texte-là (je pense à l'émotion que l'on peut avoir en écoutant une musique liée à un texte que l'on ne comprend pas, le dit étant dans une langue étrangère nous échappant. J'ai joué au piano avec des frissons "Imagine" sans connaissance du texte. Il y a des choses comme ça) Je vais relire votre texte qui a été sujet à discussion. C'est le résultat de la qualité d'échanges que nous avons eu. Si je peux me permettre, n'atténuez jamais vos propos si vous ne le ressentez pas. Ce que je voulais dire : il y a peut-être des éléments qui nous échappent dans l'oeuvre d'un artiste. Merci M.Villach pour avoir fait avancer le respect. Pierre | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens ? | |
Ecrit par Alain Dubois | le 30 août 2007 |
Comme ça, a priori, je trouve que ce" Monsieur Villach a mouché le nez à beaucoup de monde. Pour avoir un peu connu Brassens au tendre temps de mon enfance, je ne pense pas qu'il aurait beaucoup apprécié l'analyse de ses chansons, et encore moins qu'on se batte comme des chiffonniers pour défendre un quelconque héritage. Il avait horreur qu'on lui dise qu'on aimait ses chansons, mais il aimait encore moins qu'on lui dise le contraire. Il l'a dit et répété, et je crois vraiment qu'il y croyait, ses chansons il les livrait comme un artisan vous livre la table et les chaises que vous aviez commandées. Après vous pouviez en faire ce que vous voulez : les teindre, les vernir, les peindre en rouge ou les scier dans leur largeur, cela ne le concernait plus. C'est aussi pour ça qu'il ne s'est jamais opposé à la reprise de ses chansons par d'autres interprètes (dont certains très farfelus et iconoclastes), ça ne lui appartenait plus vraiment. Un jour Brassens m'a dit (deux fois par an il passait dire bonjour à mon grand-père sans doute à cause de leur passé commun, il buvait un verre de vin mais pas plus, pas comme mon grand-père, mais mangeait volontiers le saucisson sec) alors que je récitais une fable de La Fontaine que je connaissais mal : "tu as mélangé les vers, mais comme tu l'as dit avec ton coeur, c'est toi qui as raison". Ce qui me fit une belle jambe. Brassens pour moi, à l'époque, il ne faisait que retarder l'heure du dîner. | |
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par Astro | le 26 mars 2007 |
J'adore les mauvaise fois des détracteurs
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Re : Un détracteur de Georges Brassens | |
Ecrit par CAMINO FRANCIS | le 19 septembre 2007 |
QUAND BRASSENS A AFFIRME TOUT ça? "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes fondamentaux de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir" (Pierre DAC) BRASSENS se montre fidèle à une ligne conductrice d'ou est exclue la certitude."Paradoxe à part". "Sexualité libérée" ? L'auteur a-t-il écouté "rompettes de la renommée"? "Chansons mélodieuse"? Je préferre l'article cinglant de ROLAND YENS qui "plaide pour le BRASSENS musicien". "Fantome de l'Anarchie" (!!). Là , on atteint des sommets! "ARAGON et LUARD sont des Staliniens primaires qui demanderont toujours la permission à tonton Staline avant d'écrire" (à QQ chose près). "André Breton est mort.Louis ARAGON est vivant : double deuil pour la pensée Française". Ecrit par BRASSENS , dans "LE LIBERTAIRE" , journal Anarchiste d'après guerre. Or, aussi bien ARAGON qu'ELUARD gravitaient autout d'André BRETON , dans le mouvement surréaliste. QUI a écrit : "Il n'y a pas d'Amour Heureux" ? Aragon. Chanté par Brassens. Enfin , cette prétendue "inversion des valeurs" n'inverse rien du tout, en dehors du "raisonnement" de ce détracteur fameux. BRASSENS se considérait "héritier de VILLON" ("mème pas pendard, avec cinq ciècles de retard"). Il a toujours chanté la grandeur des petites Gens. Fidéle à ses origines."Les Oiseaux de Passage" , tiré de "La Chanson des Gueux de RICHEPIN". Donc , tout cela inscrirait Brassens dans la tradition chrétienne ? Ben , non! Lui , il offre des fleurs aux "Filles de Joie". Marie Madeleine a du laver les pieds de Jésus (!!!) pour ètre "pardonnée". De quoi , au juste? Et Brassens a été fort justement nommé : "Le mécréant de dieu". Quant aux Policiers , notre détracteur doit connaitre "Hécatombe"...mais pas "L'Epave", sauvée par....un Gendarme. "La Messe au pendu" est donnée par un Curé lequel , longtemps après "Le Gorille", crie : "Mort à toute peine de mort". Dans un monde évoluant sur un mode égocentrique, il est légitime d'admirer celui qui écrit "L'Auvergnat", celui qui a donnné qu'un peu.....mais a chauffé le coeur.
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