Ré
Fa#7
Sim
Fa#7
Un vingt-e-deux septembre au diable vous partîtes, Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Sim
Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La7
Ré
Fa#7
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous... Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Sim
Fa#7 Sim
Mi7 La
Fa#7 Sim
Mi7 La
Plus une seule larme à me mettre aux paupières : Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
On ne reverra plus, au temps des feuilles mortes, Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous... Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi, pour enterrer les feuilles : Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes, Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous... Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne : Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles, J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous... Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent : Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Désormais, le petit bout de cœur qui me reste, Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous... Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
Sim
Fa#7 Sim
Mi7 Lam7
Rém
Sol7 Do
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes : Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Mi7 La
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
Mi7 La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Est morte au gui l'an neuf,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Fa#m Sim Mi7
Elle avait fait la veille, Merveille ! Un œuf
La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Est morte d'avoir fait,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Sol#7
Du moins on le présume, Un rhume, Mauvais
Do#m
Sol#7 Do#m
Do#7 Fa#m
La cane, De Jeanne, Est morte sur son œuf,
Sol#7
Do#m Do#7 Sol#7 Do#m Fa#m Sim Mi7
Et dans son beau costume, De plumes, Tout neuf
La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Ne laissant pas de veuf,
Mi7 La
Fa#m Sim Mi7 La Fa#m Sim Mi7
C'est nous autres qui eûmes, Les plumes, Et l'œuf
La
Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
Tous, toutes, Sans doute, Garderons longtemps le,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Ré La
Souvenir de la cane, De Jeanne, Morbleu
Sim
Mim
Sim Fa#7 Sim
A l'ombre du cœur de ma mie, A l'ombre du cœur de ma mie,
Mim
Sim Fa#7 Sim
Un oiseau s'était endormi, Un oiseau s'était endormi
Mim
La
Ré Fa#7
Sim
Un jour qu'elle faisait semblant, D'être la Belle au bois dormant
Et moi, me mettant à genoux,
Et moi, me mettant à genoux,
Bonnes fées, sauvegardez-nous, Bonnes fées, sauvegardez-nous,
Sur ce cœur j'ai voulu poser, Une manière de baiser
Alors cet oiseau de malheur,
Alors cet oiseau de malheur,
Se mit à crier « Au voleur », Se mit à crier « Au voleur »,
« Au voleur » et « A l'assassin », Comme si j'en voulais à son sein
Aux appels de cet étourneau,
Aux appels de cet étourneau,
Grand branle-bas dans Landerneau, Grand branle-bas dans Landerneau,
Tout le monde et son père accourt, Aussitôt lui porter secours
Tant de rumeurs, de grondements,
Tant de rumeurs, de grondements,
Ont fait peur aux enchantements, Ont fait peur aux enchantements,
Et la belle désabusée, Ferma son cœur à mon baiser
Et c'est depuis ce temps, ma sœur,
Et c'est depuis ce temps, ma sœur,
Que je suis devenu chasseur, Que je suis devenu chasseur
Que mon arbalète à la main, Je cours les bois et les chemins
Ré
Depuis que l'homme écrit l'Histoire, Depuis qu'il bataille à cœur joie
Ré7
Entre mille et une guerres notoires, Si j'étais t'nu de faire un choix
Sol
La7
Ré
Sol Do#7 Fa#m
A l'encontre du vieil Homère, Je déclarerais tout de suite :
Ré7
Sol La7
Sim7
Si7
Mim La7 Ré
« Moi, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de
quatorze-dix-huit ! »,
Ré7
Sol La7
Sim7
Ré
Mim La7 Ré
« Moi, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de
quatorze-dix-huit ! »
Est-ce à dire que je méprise, Les nobles guerres de jadis
Que je m'soucie comme d'une cerise, De celle de soixante-dix ?
Au contraire, je la révère, Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit,
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit
Je sais que les guerriers de Sparte, Plantaient pas leurs épées dans l'eau
Que les grognards de Bonaparte, Tiraient pas leur poudre aux moineaux
Leurs faits d'armes sont légendaires, Au garde-à-vous, je les félicite
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit,
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit
Bien sûr, celle de l'an quarante, Ne m'a pas tout à fait déçu
Elle fut longue et massacrante, Et je ne crache pas dessus
Mais à mon sens, elle ne vaut guère, Guère plus qu'un premier accessit
Moi, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit,
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit
Mon but n'est pas de chercher noise, Aux guérillas, non, fichtre, non
Guerres saintes, guerres sournoises, Qui n'osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chose pour plaire, Chacune a son petit mérite
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit,
Mais, mon colon, celle que j'préfère, C'est la guerre de quatorze-dix-huit
Du fond de son sac à malices, Mars va sans doute, à l'occasion,
En sortir une, un vrai délice, Qui me fera grosse impression
En attendant je persévère, A dire que ma guerre favorite
Celle, mon colon, que j'voudrais faire, C'est la guerre de quatorze-dix-huit,
Celle, mon colon, que j'voudrais faire, C'est la guerre de quatorze-dix-huit
La
Mi7 La
La petite, Marguerite, Est tombée,
Mi7 La La7
Singulière, Du bréviaire, De l'abbé
Ré
La
Trois pétales, De scandale, Sur l'autel,
Sim
Mi7 Fa#7
Indiscrète, Pâquerette, D'où vient-elle ?
Sim
Mi7
La
Trois pétales, De scandale, Sur l'autel,
Sim
Mi7 La
Indiscrète, Pâquerette, D'où vient-elle ?
Dans l'enceinte, Sacro-sainte, Quel émoi,
Quelle affaire, Oui, ma chère, Croyez-moi,
La frivole, Fleur qui vole, Arrive en,
Contrebande, Des plates-bandes, Du couvent,
La frivole, Fleur qui vole, Arrive en,
Contrebande, Des plates-bandes, Du couvent
Notre Père, Qui, j'espère, Êtes aux cieux,
N'ayez cure, Des murmures, Malicieux,
La légère, Fleur, peuchère, Ne vient pas,
De nonnettes, De cornettes, En sabbat,
La légère, Fleur, peuchère, Ne vient pas,
De nonnettes, De cornettes, En sabbat
Sachez, diantre, Qu'un jour, entre, Deux ave,
Sur la pierre, D'un calvaire, Il l'a trouvée,
Et l'a mise, Chose admise, Par le ciel,
Sans ambages, Dans les pages, Du missel,
Et l'a mise, Chose admise, Par le ciel,
Sans ambages, Dans les pages, Du missel
Que ces messes, Basses cessent, Je vous en prie,
Non, le prêtre, N'est pas traître, A Marie,
Que personne, Ne soupçonne, Puis jamais,
La petite, Marguerite, Ah ! ça mais...
Que personne, Ne soupçonne, Puis jamais,
La petite, Marguerite, Ah ! ça mais...
Sim
Mi
Sol La
Sim
Heureux qui comme Ulysse, A fait un beau voyage
Mi
Sol La
Ré
Heureux qui comme Ulysse, A vu cent paysages
Fa#
Sim
Fa#
Sim
Sol
Ré Fa#
Et puis a retrouvé, Après maintes traversées, Le pays des vertes années
Sim
Fa#
Sim
Par un petit matin d'été, Quand le soleil vous chante au cœur
Mi
La La7
Fa#m
Qu'elle est belle la liberté, La liberté
Fa#
La
Ré
La
Quand on est mieux ici qu'ailleurs, Quand un ami fait le bonheur
Ré
Sim Mi La
Do# Fa#m
Qu'elle est belle la liberté, La liberté
Sim
Mi Sol
La
Sim
Mi
Avec le soleil et le vent, Avec la pluie et le beau temps, On vivait bien contents,
Sol
Ré
Sim
Mi
Fa# Sim
Mon cheval, ma Provence et moi, Mon cheval, ma Provence et moi
Heureux qui comme Ulysse, A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse, A vu cent paysages
Et puis a retrouvé, Après Maintes traversées, Le pays des vertes années
Par un joli matin d'été, Quand le soleil vous chante au cœur
Qu'elle est belle la liberté, La liberté
Quand c'en est fini des malheurs, Quand un ami sèche vos pleurs
Qu'elle est belle la liberté, La liberté
Battus de soleil et de vent, Perdus au milieu des étangs, On vivra bien contents,
Mon cheval, ma Camargue et moi, Mon cheval, ma Camargue et moi
Do#m
Fa#7
Si
(Mi 7)
Puis il revint comme il était parti : Bon pied, bon oeil, personne d'averti.
La
Sol#
Aux dents, toujours la vive marguerite, Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.
Mi
Si
Mit sur ta lèvre, Aline, un long baiser, Mit sur la table un peu d'or étranger
La
Sol#
Do#m
Si La Sol#
Chanta, chanta deux chansons de marine, S'alla dormir dans la chambre enfantine.
Puis il revint comme il était parti : Bon pied, bon oeil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite, Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.
Rêva tout haut d'écume et de cavale, S'entortilla dans d'étranges rafales.
Puis au réveil, quand l'aube se devine, Chanta, chanta deux chansons de marine.
Puis il revint comme il était parti : Bon pied, bon oeil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite, Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.
Fit au pays son adieu saugrenu, Et s'en alla comme il était venu.
Fit au pays son adieu saugrenu, Et s'en alla comme il était venu.
Ré
Sim7 Mi7 La7
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Ré
Si7 Mi7
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
La7
Ré
Sim7
Sol Ré
Si ma chanson chante triste, C'est que l'amour n'est plus là
Comme j'étais, en quelque sorte, Amoureux de ces fleurs-là
Comme j'étais, en quelque sorte, Amoureux de ces fleurs-là
Je suis entré par la porte, Par la porte des Lilas
Des lilas, y'en avait guère, Des lilas, y'en avait pas
Des lilas, y'en avait guère, Des lilas, y'en avait pas
Z'étaient tous morts à la guerre, Passés de vie à trépas
J'suis tombé sur une belle, Qui fleurissait un peu là
J'suis tombé sur une belle, Qui fleurissait un peu là
J'ai voulu greffer sur elle, Mon amour pour les lilas
J'ai marqué d'une croix blanche, Le jour où l'on s'envola
J'ai marqué d'une croix blanche, Le jour où l'on s'envola
Accrochés à une branche, Une branche de lilas
Pauvre amour, tiens bon la barre, Le temps va passer par là
Pauvre amour, tiens bon la barre, Le temps va passer par là
Et le temps est un barbare, Dans le genre d'Attila
Aux cœurs où son cheval passe, L'amour ne repousse pas
Aux cœurs où son cheval passe, L'amour ne repousse pas
Aux quatre coins de l'espace, Il fait le désert sous ses pas
Alors, nos amours sont mortes, Envolées dans l'au-delà
Alors, nos amours sont mortes, Envolées dans l'au-delà
Laissant la clé sous la porte, Sous la porte des Lilas
La fauvette des dimanches, Celle qui me donnait le la
La fauvette des dimanches, Celle qui me donnait le la
S'est perchée sur d'autres branches, D'autres branches de lilas
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Si ma chanson chante triste, C'est que l'amour n'est plus là
Lam
Rém
Oh ! Qu'est ce qu'y pique, ce hérisson,
Sol
Mi
Lam
Oh ! Qu'elle est triste, sa chanson,
Oh ! Qu'est ce qu'y pique, ce hérisson,
Oh ! Qu'elle est triste, sa chanson,
Lam
C'est un hérisson qui piquait, qui piquait,
Rém
Lam
Et qui voulait qu'on l'caresse, resse, resse,
Rém
On l'caressait pas, pas, pas, pas, pas,
Lam
Mi
Non pas parce qu'y piquait pas, mais parce qu'y piquait
C'est un hérisson qui piquait, qui piquait,
Et qui voulait qu'on l'caresse, resse, resse,
On l'caressait pas, pas, pas, pas, pas,
Non pas parce qu'y piquait pas, mais parce qu'y piquait
Oh ! Qu'est ce qu'y pique, ce hérisson,
Oh ! Qu'elle est triste, sa chanson,
Quelle est la fée dans ce livre, qui me donnera l'envie d'vivre,
Quelle est la petite fille aux yeux bleus, qui va me rendre heureux
Quelle est la fée dans ce livre, qui lui donnera l'envie d'vivre,
Quelle est la petite fille aux yeux bleus, qui va le rendre heureux
Moi, je ne vois que moi, il n'y a que moi, dans ce livre là,
Moi, je ne vois que moi, il n'y a que moi, dans ce livre là,
là, là, là, là, là, là, là,
là, là, là, là, là, là,
là, là, là, là, là, là, là, là ...
Elle n'est plus triste, sa chanson,
J'ai caressé le hérisson,
Il n' est plus triste, le hérisson,
Elle a caressé la chanson,
Mais non, le hérisson,
Mais non, le hérisson,
Intro :
La# Dom Sol Dom
La# Dom La# Sol Dom
Dom Sol Dom Sol Dom
On creva ma première bulle de savon
Sol Dom Do
Y'a plus de cinquante ans, depuis je me morfonds.
Fam Dom Sol Dom
On jeta mon Père Noël en bas du toit,
Fam Dom Sol Dom
Voici belle lurette, et j'en reste pantois.
Premier amour déçu. Jamais plus, officiel,
Je ne suis remonté jusqu'au septième ciel !
Le Bon Dieu déconnait. J'ai décroché Jésus
De sa croix : n'avait plus rien à faire dessus.
Les lendemains chantaient. Hourra l'Oural ! Bravo !
Il m'a semblé soudain qu'ils chantaient un peu faux.
J'ai couru pour quitter ce monde saugrenu
Me Jeter** dans le premier océan venu.
Juste voguait par là le bateau des copains;
Je me suis accroché bien fort à ce grappin.
Et par enchantement, tout fut régénéré,
L'espérance cessa d'être désespérée.
Et par enchantement, tout fut régénéré,
L'espérance cessa d'être désespérée.
Variantes :
*: Ça fait belle lurette...
**: Me noyer dans...