{title: LE FANTÔME} {pause: 20} {time: 235} {comment: Paroles & Musique : Georges Brassens} C'é[G]tait tremblant, c'était troublant, [E7]C'était vêtu d'un drap tout blanc, Ça [Am]présentait[D7] tous les symp[G]tômes,[G7] Tous [C]les dehors de [G]la vision, Les [B7]faux airs de l'ap[Em]parition,[C] En un mot, c'était [G]un[Em] fan[Am]tô-[D7]ô-[G]me ! À [G]sa manière d'avancer, [E7]À sa façon de balancer Les [Am]hanches quelque [D7]peu con[G]vexes,[G7] Je [C]compris que j'a[G]vais affaire À [B7]quelqu'un du genre [Em]que j'préfère[C] : À un fantôme [G]du[Em] beau [Am]se-[D7]e-[G]xe. « Je [G]suis un p'tit poucet perdu, [E7]Me dit-elle, d'une voix morfondue, Un [Am]pauvre fantôme[D7] en dé[G]route.[G7] Plus [C]de trace des [G]feux follets, Plus [B7]de trace des [Em]osselets[C] Dont j'avais jalon[G]né[Em] ma [Am]rou-[D7]ou-[G]te ! » « Des [G]poètes sans inspiration [E7]Auront pris - quelle aberration ! - Mes [Am]feux follets[D7] pour des é[G]toiles.[G7] De [C]pauvres chiens de [G]commissaire Au[B7]ront croqué - quel[Em]le misère ! -[C] Mes osselets bien gar[G]nis[Em] de [Am]moe-[D7]e-l[G]le. » « À l'[G]heure où le coq chantera, [E7]J'aurai bonne mine avec mon drap Plein [Am]de faux plis[D7] et de cou[G]tures ![G7] Et [C]dans ce siècle [G]profane où Les [B7]gens ne croient plus [Em]guère à nous,[C] On va crier à l'[G]im-[Em]-pos[Am]tu-[D7]u-[G]re. » Moi, [G]qu'un chat perdu fait pleurer, [E7]Pensez si j'eus le cœur serré De[Am]vant l'embarras[D7] du fan[G]tôme.[G7] « Ve[C]nez, dis-je en pre[G]nant sa main, Que [B7]je vous montre [Em]le chemin,[C] Que je vous recon[G]duise[Em] at [Am]ho-[D7]o-[G]me » L'his[G]toire finirait ici, [E7]Mais la brise, et je l'en r'mercie, Trous[Am]sa le drap[D7] d'ma cava[G]lière...[G7] Dame, [C]il manquait quel[G]ques osselets, Mais [B7]le reste, loin [Em]d'être laid,[C] Était d'une grâce [G]sin[Em]-gu[Am]liè-[D7]è-[G]re. Mon [G]Cupidon, qui avait la [E7]Flèche facile en ce temps-là, Fit [Am]mouche et, le [D7]feu sur les [G]tempes,[G7] Je [C]conviai, sour[G]noisement, La [B7]belle à venir [Em]un moment[C] Voir mes icônes, [G]mes[Em] es[Am]tam-[D7]am-[G]pes... « Mon [G]cher, dit-elle, vous êtes fou ! [E7]J'ai deux mille ans de plus que vous... » Le [Am]temps, madame,[D7] que nous im[G]porte[G7] ! Met[C]tant le fantôme [G]sous mon bras, Bien [B7]enveloppé [Em]dans son drap,[C] Vers mes pénates [G]je[Em] l'em[Am]po-[D7]o-r[G]te ! Eh [G]bien, messieurs, qu'on se le dise : [E7]Ces belles dames de jadis [Am]Sont de sata[D7]nées polis[G]sonnes,[G7] Plus [C]expertes dans [G]le déduit Que [B7]certaines dames [Em]d'aujourd'hui,[C] Et je ne veux nom[G]mer[Em] per[Am]so-[D7]o-n[G]ne ! Au [G]p'tit jour on m'a réveillé, [E7]On secouait mon oreiller A[Am]vec une fougue[D7] pleine de pro[G]messes.[G7] Mais, [C]foin des délices [G]de Capoue ! C'é[B7]tait mon père cri[Em]ant : « Debout[C] ! Vains dieux, tu vas man[G]quer la [Am]me-[D7]e-s[G]se ! » Mais, [C]foin des délices [G]de Capoue ! C'é[B7]tait mon père cri[Em]ant : « Debout[C] ! Vains dieux, tu vas man[G]quer[Em] la [Am]me-[D7]e-s[G]se ! »